Diversification alimentaire : quelles sont les nouvelles recommandations ?
La maison des Maternelles- 5 min 4 s
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- Possibilité d’introduire tous les groupes d’aliments, y compris les aliments réputés allergènes, dès le début de la diversification, c’est-à-dire entre 4 et 6 mois. Dr Brunet, pédiatre, précise :
« Il ne faut pas avoir peur des allergènes. Avant, on disait de faire attention au céleri, aux arachides, aux fraises… Maintenant, on dit qu’on préfère tout essayer. Entre 4 et 6 mois c’est une bonne « fenêtre de tir » pour tout essayer, et le corps du tout petit va tout accepter. »
- Introduire de nouvelles textures à partir de 6-8 mois (environ 2 mois après le début de la diversification).
- Ne pas hésiter à proposer un aliment jusqu’à 10 fois, un bébé peut avoir besoin de temps pour l’apprécier ! Dr Brunet explique :
« Il ne faut se braquer. Si le petit n’a pas aimé le brocoli le premier jour, ce n’est automatiquement parce qu’il n’aime pas ça. Peut-être qu’il n’était pas dispo, qu’il y avait du bruit, qu’il faisait froid… Parfois les parents disent « il n’aime pas notre brocolis » : non ! C’est juste que ce jour là il n’a pas aimé le brocoli. On va le reproposer quelques jours plus tard, d’une autre façon… Très souvent, ça passe ! »
- Ajouter systématiquement des matières grasses dans les préparations maison ou dans celles du commerce qui n’en contiennent pas. Dr Brunet développe :
« À partir de 6 mois il faut leur proposer automatiquement une matière grasse, c’est très important pour leur cerveau. Et il n’y a pas que l’huile d’olive. Les huiles de colza et noix sont très bonnes pour le cerveau des petits ! »
- Introduire les produits sucrés à l’âge le plus tardif possible et de manière limitée.
- Faire confiance à l’appétit de l’enfant et être attentif aux signes de rassasiement. La pédiatre précise :
« L’enfant sait nous donner des signaux, il faut savoir les écouter. Quand l’enfant dit qu’il n’en a plus envie, c’est surement qu’il n’a plus faim. C’est comme nous : certains jours nous allons manger beaucoup, d’autres moins. »
- Ne pas forcer un enfant à manger. Dr Brunet explique :
« Il ne faut pas forcer les enfants. En plus, quand on dit à son enfant qu’il faut finir son assiette, lui même en tant qu’adulte il le redira à ses enfants. À force de dire aussi à son enfant qu’il faut finir son assiette, il va avoir un dégout du moment du repas, et ça ne sera plus un moment convivial et sympathique. Peu à peu, on risque d’aller vers un trouble de l’oralité. »
- Être attentif à l’environnement du repas, en évitant notamment la présence d’écrans, et pas que pour les enfants, précise Dr Brunet :
« On ne mange pas avec une tablette, mais il faut aussi que le parent soit disponible ! On voit l’enfant sur un jeu ou sur un dessin animé, et le parent avec son téléphone en train de regarder ses mails… pas d’écran ni pour l’enfant, ni pour le parent, ni en fond sonore. »