Mon enfant est hypersensible
La maison des Maternelles- 11 min 23 s
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Des signes dès la naissance
Dès la naissance, Nathalie remarque que son fils Tim a des besoins intenses. Mais comme c’est son premier bébé, elle n’identifie pas tout de suite son enfant comme hypersensible :
« Je n’avais pas d’éléments de comparaison. Il sur-réagissait à tout, je me rassurais beaucoup en me disant que c’était normal, que c’était un bébé. Il sursautait à tous les bruits, dès qu’il y avait une odeur ça l’importunait. Au moment où il a commencé à manger, tout était très fort : soit il adorait, soit il pouvait se cabrer en arrière… Tout était très fort ! »
Ces réactions inquiètent la maman, d’autant plus quand elle se rend compte que les autres bébés ne sont pas comme ça, et lorsqu’elle et son fils sont au milieu d’autres enfants et parents. Tim, qui est calme globalement, fait aussi des crises très fortes :
« À la crèche, Tim faisait des spasmes du sanglot au moment des repas. Il pouvait se poser pendant des temps incroyables devant un puzzle ou autre. Mais lorsqu’il avait accumulé des tensions la journée, il faisait des spasmes du sanglot. »
Être à l’écoute
Nathalie emmène son enfant chez une première psychiatre, puis parle de Tim à une orthophoniste, qui lui parle de l’hypersensibilité. Elle finit par consulter une psychologue qui lui confirme que Tim est un enfant hypersensible :
« On m’a dit que je faisais ce qu’il fallait dans la mesure où j’étais beaucoup dans l’écoute et où je mettais en mots ses émotions, on m’a dit qu’il fallait continuer comme ça. Être à l’écoute, qu’il puisse s’exprimer de toutes les manières. »
Des questions existentielles
Aujourd’hui, Tim a 7 ans, les crises sont moins fortes, moins fréquentes, et il arrive à avoir des réactions qui sont socialement plus adaptées :
« Tim gère mieux ses crises, malgré tout c’est un enfant en décalage avec d’autres enfants de son âge. Il s’intéresse aux livres de mythologie, de philosophie. Il adore la poterie. Il pose des questions existentielles. Quand il avait 3 ans et qu’il nous posait des questions très précises sur la mort, le vide, l’éternité, la liberté… c’était déstabilisant. »