Alcool et déni de grossesse : quelles conséquences ?
La maison des Maternelles- 1 min 33 s
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Le déni de grossesse toucherait entre 1500 et 3000 femmes chaque année en France. Ces femmes, enceintes sans le savoir, ont alors pu consommer, alors qu’elles portaient un bébé, de l’alcool. Y a-t-il des conséquences sur le bébé à naitre ? Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien et chef de service de la maternité de l’hôpital américain de Paris, explique :
« Concernant l’alcool, les conséquences ne sont visibles que lorsqu’il y a une vraie consommation chronique tout au long de la grossesse. J’entends par là, plus de 3 verres par jour. »
Un risque d’alcoolisme fœtale ?
Les troubles causés par l’alcoolisation fœtale regroupent « les manifestations qui peuvent survenir chez un individu dont la mère a consommé de l’alcool durant la grossesse » selon la Haute Autorité de Santé. Cependant, le Pr Nisand n’a pas connaissance de cas comme celui-ci après un déni de grossesse :
« Si la femme enceinte consomme de l’alcool de façon chronique tout au long de sa grossesse, là, on peut avoir un syndrome d’alcoolisme fœtale. Je n’ai pas personnellement eu connaissance d’un déni de grossesse où il y ait eu ce type de syndrome. »
Pourquoi le zéro alcool ?
Mais alors, pourquoi dire aux femmes enceintes "zéro alcool pendant la grossesse" ? Pr Nisand explique :
« Ce que l’on n’a pas réussi à démontrer avec l’alcool, c’est un « taux seuil » à partir duquel il y aurait des anomalies. Quand on n’a pas de taux seuil, on imagine qu’on ne voit pas les conséquences en dessous de 3 verres. Attention : ça ne veut pas dire qu’elles ne sont pas là ! D’où la recommandation : zéro alcool pendant la grossesse. »