Allaitement : « C’est aux femmes de choisir »
La maison des Maternelles- 2 min 33 s
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Sein ou biberon ? C’est l’éternelle question que se posent les futures mères. Si certaines ont un choix arrêté avant l’accouchement, d’autres peuvent rester dans le flou ou céder aux pressions de l’entourage et des professionnels de santé, comme nous le fait savoir Elisabeth Badinter :
« Il y a des pressions incroyables dans les maternités de la part des infirmières ou des sages-femmes pour que les femmes allaitent. »
L’écrivaine nous livre une anecdote qui témoigne de l’envers du décors, côté médical :
« Dans un congrès de sages-femmes auquel j’étais invitée, une sage-femme s’est levée dans l’amphithéâtre et a dit : "Écoutez je pense que vous n’avez pas tort de dire qu’il faut choisir. Ça m’a beaucoup frappé. Avant de lire votre livre Le conflit, j’arrivais dans les chambres des femmes qui allaient accoucher et je leur disais que bien entendu, elles allaient allaiter. Et maintenant je dis, pour ne pas les culpabiliser : vous allaiter au sein ou au biberon ?" »
Pour la philosophe, les mères qui choisissent l’allaitement au biberon n’ont pas à culpabiliser ou à penser qu’elles négligent la santé de leur enfant :
« C’est aux femmes de choisir.Nous ne sommes pas toutes pareilles, nous n’avons pas toutes les mêmes envies. Pour rassurer celles qui n’osent pas ne pas allaiter -parce qu’on leur dit que cela est meilleur pour la santé de leur enfant- je voudrais rappeler que depuis la Seconde guerre mondiale, c’est par des enfants élevés au biberon que nous avons augmenté notre ratio vital. C’est-à-dire que nous avons, peu à peu, pu vivre de plus en plus tard. »