Adoption : l'importance de connaître ses origines
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C’est une passade inévitable dans une famille adoptante. Le moment où l’enfant veut savoir d’où il vient et quelles sont ses origines biologiques. Pour le docteur Pierre Lévy-Soussan il faut d’abord que les parents soient en paix avec l’histoire de leur enfant :
« Si les parents sont démunis, ont du mal à trouver des réponses, voire même sont angoissés ou ont des idées négatives sur le pays de naissance ou la famille de naissance, cela va affecter la construction individuelle de l’enfant. »
« Ce n’est pas le lien du sang qui construit une famille »
Quand ce processus est clair pour les parents adoptants, ils peuvent ensuite en parler avec leur enfant ou adolescent qui se pose des questions :
« Il est donc important de ne jamais avoir cette interrogation taboue. C’est tout à fait normal qu’un enfant adopté s’interroge sur son passé et sur les raisons de l’abandon, sur toute cette histoire passée. Il est alors important de voir à quel point les parents adoptants peuvent justement donner les réponses. »
Mais comme le rappelle le psychanalyste le fait de savoir d’où l’on vient ne va pas régler tous les problèmes. Découvrir ses origines biologiques n’est pas la solution à un mal-être adolescent chez l’enfant :
« Ce n’est pas le lien du sang qui construit une famille. Le lien du sang fait partie des occasions qui peuvent permettre à une famille de se construire. Mais parfois l’adoption montre aux yeux de tous à quel point on peut se passer des liens du sang et que les liens familiaux sont de l’ordre de la construction. C’est pour cela qu’à la fois cela peut être du solide quand cela est bien fait et qu’à la fois cela peut être quelque chose de fragile avec des personnes qui ne se construiront pas comme père ou mère ou comme fils et fille. »