Qu’est-ce que le SOPK, syndrome des ovaires polykystiques ?
La maison des Maternelles- 1 min 41 s
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SOPK : 4 lettres qui désignent une maladie qui concernerait en France 1 femme sur 10, selon l’Inserm.
Qu’est-ce que le SOPK ?
SOPK, ou le syndrome des ovaires polykystiques, désigne une pathologie endocrinienne qui perturbe l’ovulation, comme l’explique Dr Joëlle Belaïsch-Allart :
« Le SOPK, c’est d’avoir plein de petits follicules qui s’empêchent mutuellement d’ovuler. Par contre, quand on va les simuler ils vont ovuler tous en même temps ! »
Les symptômes du SOPK sont très variables d’une femme à l’autre et ne sont pas tous ressentis avec la même intensité : anomalie du cycle menstruel voire absence de règles, hyperpilosité, acné, perte de cheveux, infertilité, surpoids.
Quels traitements ?
Lorsque la femme ne veut pas d’enfant, on lui prescrit généralement la pilule, explique Dr Joëlle Belaïsch-Allart :
« Quand la femme ne veut pas d’enfant, il est assez logique de la mettre sous pilule, car c’est assez désagréable d’avoir ses règles quelques fois tous les 3 ou 4 mois, parfois d’avoir des signes d’hyperandrogénie (un excès d'hormones masculines chez les femmes pouvant provoquer une hyperpilosité, de l'acné ou la chute de cheveux, NDLR) »
Cependant, lorsque la femme souffrant d’un SOPK souhaite un enfant, il ne faut pas tarder à consulter :
« Il faut prévenir les patientes : quand vous voulez un enfant, aller directement consulter. Le Clomide est par exemple un très bon traitement de première intention. Si ça ne fonctionne pas on peut faire un traitement à base d’injections sous-cutanées, on peut adjoindre des inséminations intra-utérines. On peut faire quelque chose qu’on appelle le drilling ovarien : des petites piqûres électriques au niveau des ovaires lors d’une coelioscopie pour rétablir l’ovulation et puis on peut passer en assistante médicale à la procréation. »
Mais Docteur Belaïsch-Allart se veut rassurante :
« En général c’est un très bon pronostic. En assistante médicale à la procréation, avoir des ovaires polykistiques c’est bien ! Une note rassurante : les ovaires polykistiques vieillissent moins que les autres. Et très souvent, ces femmes qui ont eu recours à l’AMP (assistante médicale à la procréation) à 40 ans ne se méfient plus, et ont une grossesse spontanée, souvent assez bien accueillie ! »