IVG : réduire les délais pour mieux accompagner
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Lors d’une interruption volontaire de grossesse (IVG), l’accompagnement psychologique, médical de la patiente est d’une importance capitale. Cependant il peut encore être amélioré comme le rappelle le docteur Philippe Faucher, gynécologue obstétricien à l’hôpital Armand Trousseau à Paris, notamment par :
- La multiplication des professionnels,
- Amélioration de la formation des soignants,
- Étendre le délai d'accès à l'IVG.
Le spécialiste pense qu’il faut également faciliter l’accès à l’IVG. Et que le recours, dans ces cas-là, à la téléconsultation, peut aider, car un rendez-vous physique n’est pas obligatoire dans le cas d’une IVG médicamenteuse :
« On pourrait développer les techniques de prise de rendez-vous en ligne et la téléconsultation. Pendant le confinement, les femmes ont pu avoir recours à des IVG médicamenteuses sans même se déplacer. Je faisais la première consultation par vidéo et j’envoyais l’ordonnance pour les comprimés à la pharmacie la plus proche de chez la patiente. Quinze jours plus tard, nous faisions une nouvelle téléconsultation pour vérifier que tout va bien et une prise de sang pour s’assurer que les hormones de grossesse avaient bien baissées. »
Le docteur Faucher pense qu’on peut également réduire les consultations dans le cadre d’une IVG chirurgicale pour diminuer les délais au maximum et améliorer la prise en charge. Il a pu lui-même tester cela pendant la crise sanitaire :
« Je me débrouillais pour que la patiente ne vienne qu’une seule fois à l’hôpital. Si nous arrivons à développer ce genre de technique, cela permettrait vraiment d’améliorer l’accès à l’IVG. »