Bébé ne dort pas, je sens que je craque : comment se faire aider ?
La maison des Maternelles- 1 min 47 s
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Le sommeil est une préoccupation majeure pour les jeunes parents, et pour cause ! Ils ont en moyenne 4h et 44 minutes de sommeil par nuit pour la première année de bébé… Pour vous aider à répondre à toutes vos interrogations, suivez les conseils du docteur Arnault Pfersdorff, notre pédiatre, dans notre série spéciale SOS Sommeil. Ce soir Amandine et Victor, parents d'Iris, 13 mois, nous écrivent :
« Iris n'a jamais vraiment bien dormi. Au début, on se disait que c'était normal, on a pris notre mal en patience... Puis ça a continué, et on a mis ça sur le compte des poussées dentaires... Aujourd'hui Iris ne dort toujours que très peu. Nous nous sentons épuisés. Moralement ça commence à être très difficile aussi. »
Les conseils du Dr Pfersdorff
Vous avez un bébé et vous vous sentez fatigué.e, parce qu’il pleure -et un bébé a des cris stridents, c’est normal : la nature est bien faite, les pleurs sont le seul mode de communication du bébé pour dire « aidez-moi, quelque chose ne va pas ». Ce n’est d’ailleurs pas forcément parce qu’il a faim, il peut avoir trop chaud, ça peut être une couche pleine, mal mise, trop serrée, un gaz, un bruit, un reflux, une poussée dentaire ou autre chose. Quand bébé ne fait pas ses nuits, quel que soit son âge, c’est aussi le moment où il peut commencer à y avoir des tensions dans le couple. On ne réagit pas pareil : « laisse le pleurer » ; « non il faut y ailler »… Les mamans ne réagissent pas forcément comme les papas. Donc il y a tout un tas de tension, plus l’environnement actuel Covid qui fait qu’on peut arriver à ce qu’on appelle un burnout parental. Si ce sont des signes de ce genre-là qui apparaissent, faites-vous aider. On peut faire appel au compagnon ou à la compagne bien sûr, et à la famille aussi. Vous pouvez déposer l’enfant chez quelqu’un de la famille sans culpabiliser en vous disant « chez les autres ça se passe bien et chez nous il ne fait que pleurer ». C’est normal, rassurez-vous, un enfant fait la différence entre ses parents et les autres. Parlez aussi de vos difficultés à une amie, un.e voisin.e, des associations. L’objectif c’est d’éviter à tout prix d’arriver au moment où l’on va craquer et où l’on secoue le bébé et cela termine comme vous le savez à l’hôpital. Donc : prudence !
A noter:
Les parents en difficulté peuvent se tourner vers les Réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP) partout en France, les PMI, ainsi que les structures comme L’école des parents ou l’association Les Nids.