Au Sénégal, seulement 40% des femmes savent lire et écrire
La maison des Maternelles- 1 min 48 s
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Le 11 octobre c’était la « Journée internationale des Filles » désignée par l’ONU. Une journée pour alerter sur les violences et discriminations dont sont toujours victimes les filles à travers le monde : mariages forcés et grossesses précoces, agressions et violences sexuelles, travail forcé…
Nous avons recueilli la parole d'Ouleye, activiste sénégalaise de 17 ans, qui, depuis Saint-Louis au nord-ouest du Sénégal, lutte pour la scolarisation et le leadership des filles :
« Dans les plus grandes instances de décision, la majorité est composée de garçons. Je que nous aussi, les filles, pouvons être dans ces instances-là. Nous pouvons diriger comme eux. »
Au Sénégal, seulement 40% des femmes savent lire et écrire, et seulement 15 % des filles sont en mesure d’aller à l’école secondaire, d’après l’Unicef. La scolarisation des femmes leur permet d’obtenir de meilleurs salaires et d’être plus dépendantes :
« L’école n’est pas que pour les garçons. Nous pouvons être aussi cultivées qu’eux. Ceux qui nous parlent d’autres choses, de mariages... Sérieusement je crois que le temps est venu d’étudier. »
Encore aujourd’hui, la précarité menstruelle est un des freins à la scolarisation :
« Certaines filles, quand elles ont leurs règles, elles préfèrent rester chez elles parce que les conditions hygiéniques de l’école ne sont pas favorables. Il y a un problème d’accès à l’eau et les toilettes pour filles et garçons ne sont pas séparées. »
Parité : l’affaire de tous
De nombreuses activistes luttent pour la parité homme/femme à travers le monde. Mais Ouleye souhaite que cela devienne l’affaire de tous :
« L’égalité entre garçons et filles n’est pas seulement le combat des filles. Dans notre langage local, on dit : c’est nous deux, le garçon et la fille, réunis, qui constituons la Nation. Agissons ensemble pour les droits des filles et pour l’égalité fille/garçon. »
Sur son visage, Ouleye porte un signe bleu « = », symbole de la campagne lancée par l’ONG Plan International France pour l’égalité fille/ garçon.