La fertilité masculine en chute libre
La maison des Maternelles- 6 min 56 s
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Le professeur Mickael Grynberg, gynécologue obstétricien et directeur du département de médecine de la reproduction de l’hôpital Antoine-Béclère à clamart, explique :
« Il y a une baisse des paramètres du sperme qui est avéré, démontré et pour laquelle l’OMS a d’ailleurs modifié les normes du spermogramme, pour ne pas trop inquiéter les gens. Pourquoi ? Car certes il y a eu une baisse de la concentration, de la mobilité, de tous les paramètres du sperme, mais pour autant il n’y a aucune conséquence sur la fertilité des hommes. Il n’y a pas plus d’hommes infertiles aujourd’hui, étonnement. Mais attention, il ne faut pas faire comme si le problème n’existait pas. »
Mais alors, quelles sont les causes possibles de ces dégradations des paramètres du sperme ? Là encore, le professeur explique :
« Il y a des arguments aujourd’hui pour penser que toutes les expositions a des polluants environnementaux, les pesticides, mais aussi le tabac, altèrent énormément la qualité des spermatozoïdes. Tout un tas de molécules sont incriminées. Il faut en tirer les conséquences et essayer de les identifier clairement. Pendant notre vie et aussi pour la vie in utero. On sait que si la mère est exposé durant sa grossesse à certains polluants ou molécules, il peut y avoir des conséquences à plus long terme sur la fertilité de son enfant. »
Le conseil du professeur ? Essayer de mener un mode de vie le plus sain possible :
« C’est un mode de vie global. Pour un homme qui fume ou qui passe ses journées assis à ne pas bouger, à induire un réchauffement de la température testiculaire -qui est délétère pour la production de spermatozoïdes- qui va s’exposer à des polluants intérieurs ou à des perturbateurs endocriniens, clairement il va y avoir un interrogatoire pour qu’on trouve une cause et essayer d’y remédier. »