Phobie scolaire : comment aider son enfant ?

La maison des Maternelles

Contacter une association L’association APS phobie scolaire vous permet d’entrer en contact avec des bénévoles et des parents unis pour donner le maximum d’outils à ceux qui en ont besoin. Sur leur site internet, ils proposent des livres ou des thérapies adaptés pour aider votre enfant. Et surtout, vous pouvez vous inscrire et participer à des groupes de parole et ainsi avoir la possibilité de discuter avec des personnes concernées par ce problème, que ce soit des parents ou des enfants. Là-bas, l’enfant se sentira compris. Des conférences de spécialistes du sujet sont aussi organisées ponctuellement. Essayer l’art-thérapie  L’art-thérapie, c’est « l’exploitation du potentiel artistique dans une visée humanitaire et thérapeutique ». Pour tenter d’apaiser les angoisses d’un enfant, il est possible de contourner le problème en passant par l’art. Peinture, musique ou danse, peu importe puisque c’est un prétexte pour améliorer la communication et les relations. Laissez donc votre enfant choisir la discipline qui lui plaît. Il s’agit de débrancher le mental pour laisser parler l’inconscient qui va s’exprimer à travers l’art. Seules les séances dans un CHU sont remboursées, et peuvent être individuelles ou collectives. Pour en savoir plus, contactez la Fédération Française des Arts-Thérapeutes. L’EMDR L’EMDR est une désensibilisation et un traitement par les mouvements oculaires, mais aussi par une stimulation auditive et corporelle. Certains traumatismes enfouis peuvent être effacés par un thérapeute grâce à des mouvements que l’œil va suivre, ou bien par des sons passant de l’oreille gauche à l’oreille droite, ou encore par des gestes répétés. Pour en savoir plus, contactez l’Association EMDR France. La thérapie par le jeu  Le but est de mettre l’enfant le plus à l’aise possible en le laissant choisir le jeu auquel il veut jouer. Cette première étape donne un aperçu du problème au psychothérapeute. Ensuite, lorsque la partie se déroule, l’enfant commence à se décontracter et s’ouvre petit à petit aux questions. De plus, la stratégie qu’il adopte peut être un indicateur du mal qui le ronge puisque les enfants s’identifient facilement et rapidement aux pions qu’ils dirigent pendant une partie. Grâce au jeu, l’enfant se prépare à vivre ce qui l’angoisse.