Quand le deuxième ne vient pas...
La maison des Maternelles- 1 min 10 s
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Dans quelle situation parle-t-on d’infertilité secondaire ?
Plusieurs situations sont possibles pour caractériser une infertilité secondaire. Tout d’abord, dès l’instant où il y a eu un œuf qui s’est accroché dans l’utérus de la femme précédemment, on peut parler d’infertilité secondaire si cela ne se reproduit pas, même si la grossesse n'a pas été menée à terme (fausse-couche, avortement, grossesse interrompue). L'infertilité secondaire peut alors survenir dans différentes situations :
- Un couple qui n’arrive pas à avoir de deuxième grossesse,
- Une femme qui a eu une grossesse (ou un début de grossesse) avec un partenaire précédent mais ne parvient pas à retomber enceinte avec son nouveau partenaire,
- Un homme qui est à l’origine d’une grossesse avec une partenaire précédente mais dont la partenaire actuelle ne tombe pas enceinte.
Cela se voit donc dans le couple ou bien de façon individuelle.
Quand consulter ?
Concernant le nombre de mois avant de considérer le fait de ne pas avoir d’enfant comme une infertilité, notre spécialiste nous explique :
« C’est un peu comme l’infertilité primaire, avant on parlait de deux ans car la loi obligeait à ce que le couple soit constitué depuis deux ans pour commencer un parcours de PMA. Maintenant on dit qu’à partir d’un an on commence à consulter. Mais cela dépend aussi de l’histoire du couple et de son âge. Normalement à moins de 35 ans on doit être enceinte en 6 mois, 1 an. Après cela peut aller jusqu’à 2 ans. »
Quels examens ?
Lors d’une infertilité secondaire, on effectue sensiblement les mêmes examens que lors d’une infertilité primaire :
- Un bilan hormonal,
- Une échographie : celle-ci peut notamment permettre de voir s’il n’y a pas eu de conséquences du premier accouchement.
- Un spermogramme.
Les causes
De nombreux facteurs peuvent expliquer une infertilité secondaire. Mais l’une d’elles est de plus en plus pointée du doigt par les spécialistes : il s’agit de l’insuffisance ovarienne. C’est-à-dire, des femmes n’ayant plus d’ovocytes viables à partir de 30-35 ans :
« Cela touche de plus en plus de femmes. On est interpellés par cette baisse de réserve ovarienne chez les femmes de 30-35 ans. Depuis 10 ans on a noté une hausse des patientes qui consultent en PMA à cause de cela. Des recherches sont en cours pour l’expliquer mais on sait que notamment les perturbateurs endocriniens jouent un rôle important. »
Il peut également y avoir des causes mécaniques, notamment dues à l’histoire des précédentes grossesses :
« Il y a des conséquences sur l’utérus de l’accouchement, ou bien suite à un curetage après une IVG ou fausse couche. Il peut y avoir une cicatrice dans l’utérus qui agit comme un stérilet. De la même façon la cicatrice d’une césarienne peut aussi jouer un rôle. C’est causes représentent environ 30% des cas.»
Évidemment l’âge peut également de jouer un rôle : une femme de 40 ans a environ 1 chance sur 2 d’avoir un bébé.