Disponible jusqu'au 19/01/2038
La psychologue Béatrice Sabaté qui a popularisé ce mode d’éducation en France explique :
« La discipline positive prône la bienveillance (respect de l’autre) et la fermeté (respect du cadre). Comment conjuguer les deux ? Par l’encouragement. L’idée est de construire des règles avec ses enfants pour qu’ils y adhèrent. Plus on les implique, plus ils adhèrent. »
Les grands principes
- La coopération entre le parent et l’enfant : « La coopération signifie : faire ensemble, vivre ensemble » nous explique notre spécialiste. C’est-à-dire que l’éducation se fait avec l’enfant : une co-construction.
- Une posture ferme : la fermeté en discipline positive c’est le respect de soi qui passe par le respect du cadre : « Si je suis fatiguée et que je rentre chez moi, prendre soin de moi va faire partie de cette fermeté. C’est le respect de la situation : si c’est l’heure de quitter le parc, on quitte le parc. »
- La bienveillance : c’est-à-dire être connecté et respectueux du monde de l’enfant. Il s’agit de donner la certitude à l’enfant qu’il est entendu, respecté et qu’il a une place.
- L’appartenance : C’est un but important de la discipline positive : l’enfant développe un sentiment d’appartenance et d’importance au sein d’un environnement social.
- L’encouragement permet de développer chez l’enfant le sentiment qu’il est capable d’accomplir des choses. C’est aussi travailler sur la confiance et la responsabilisation. Donner une mission à l’enfant, c’est l’encourager.
- L’erreur doit être considéré comme une opportunité d’apprentissage : aucun parent n’est parfait mais il faut apprendre de ses erreurs : « En discipline positive tous les incidents de parcours sont des motifs d’apprentissage. On travaille beaucoup ce rapport à l’erreur et on déculpabilise le parent. »