Pourquoi j'ai choisi d'accoucher en maison de naissance
La maison des Maternelles- 1 min 47 s
- extrait
- tous publics
Du même programme
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles La maison des Maternelles à votre service diffusé le 21/11 | 33 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 22 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles La maison des Maternelles à votre service diffusé le 20/11 | 33 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 22 min
La volonté d’un accouchement plus physiologique
N’aimant pas particulièrement l’ambiance parfois trop médicalisée des maternités classiques, Anne s’est renseignée sur les différentes façons d’accoucher :
« J’avais envie d’un accouchement qui ne soit pas trop médicalisé, sans tous ces néons, ces écrans autour de soi. Ma sœur a accouché en plateau technique et à domicile, on en a beaucoup discuté et je me suis beaucoup intéressée à tout ça. Je me suis aussi intéressée aux violences obstétricales qui avaient parfois lieu en milieu hospitalier, je me suis documentée un peu partout et j’ai ensuite entendu parler des maisons de naissance. J’ai vu qu’il y en avait une juste à côté de chez moi. Je les ai contactés et on m’a tout de suite répondu et donné le contact de deux sages-femmes qui me suivraient pendant toute ma grossesse et m’aideraient à accoucher. »
Un nombre d’acteurs limité
Ce qui a également plu à Anne et à Louis son conjoint, c’est le fait d’être en contact avec un nombre plus limité de personnel médical. Ce qui offre notamment au père une place plus importante, comme en témoigne Louis :
« Je trouve que l’accouchement en maison de naissance offre plus de marge de manœuvre, en tant qu’homme on arrive plus à se projeter en se disant qu’on va servir à quelque chose. Il y a moins d’acteurs autour de la femme, plus de place pour le père. Il y a aussi moins d’allées et venues dans la salle d’accouchement, on se sent à l’abri. Ça met en confiance. »
Pour Anne c’est aussi l’occasion d’avoir un vrai lien avec les personnes qui l’aideront lors de son accouchement :
« Je n’aime pas trop aller chez le médecin de façon générale, je suis rarement à l’aise. Là je peux développer une vraie relation avec ma sage-femme, elle est jeune, on se tutoie, on s’appelle par nos prénoms. Le fait d’avoir peu d’interlocuteurs est vraiment rassurant, on arrive plus à se confier. »
Un environnement rassurant
Ce qui a également confirmé le choix du couple, c’est la maison de naissance en elle-même. Un environnement bien plus personnel, accueillant et réconfortant qu’une salle de naissance habituelle :
« Il y a 4 pièces. La salle où on accouche est très cosy, les lumières sont tamisées. On peut choisir de quelle façon on veut accoucher et on peut bouger. Il y a un grand lit, un tabouret d’accouchement, une piscine que l’on peut remplir si on souhaite accoucher dans l’eau. On trouve même des suspensions qui peuvent servir à la femme lorsqu’elle accouche. Il y a aussi une grande salle de bain, et une cuisine dans laquelle on peut déposer de quoi manger. C’est vraiment comme à la maison, on peut même mettre de la musique. La salle de consultation enfin, est beaucoup plus personnelle qu’à l’hôpital où tout est blanc. »
La présence toute proche de l’hôpital
La maison de naissance étant directement reliée à la maternité, Anne sait également qu’en cas de problème lors de l’accouchement elle sera immédiatement redirigée vers l’hôpital.
Elle est inscrite en maternité en même temps qu’en maison de naissance et rencontre un anesthésiste comme lors d’un accouchement classique :
« C’est quand même rassurant pour un premier enfant, on sait que c’est parfois plus difficile. Je sais qu’en cas de problème les sages-femmes ne s’obstineront pas et que je rejoindrai tout de suite la maternité qui est vraiment juste à côté. »
Pour ce qui est du budget, la Sécurité sociale prend en charge à hauteur de 50% l’accouchement en maison de naissance et certaines mutuelles prennent parfois en charge la moitié restante.