Le dépistage des troubles de la vision chez le tout-petit
La maison des Maternelles- 1 min 42 s
- extrait
- tous publics
Du même programme
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles La maison des Maternelles à votre service diffusé le 21/11 | 33 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 22 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles La maison des Maternelles à votre service diffusé le 20/11 | 33 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 22 min
Que dépiste-t-on ?
Selon le guide pratique mis en place par la Société Française de Pédiatrie et la Direction Générale de la Santé, le dépistage précoce des troubles de la vision permet de repérer très tôt les risques d’amblyopie, première cause d’une mauvaise vision unilatérale des enfants.
L’amblyopie, quèsaco ?
Il s’agit d’une insuffisance uni ou bilatérale de certaines aptitudes visuelles, principalement l’acuité visuelle non améliorable par une correction optique. Elle entraîne chez l’enfant pendant ses 10 premières années, un trouble de la maturation du cortex visuel irréversible en l’absence de traitement. L’amblyopie peut être organique c’est à dire due à une anomalie du globe oculaire ou des paupières, ou bien fonctionnelle : myopie, astigmatisme, hypermétropie, strabisme.
Quand dépiste-t-on ?
Tout d’abord, s’il existe des antécédents familiaux ou personnels, il est préférable de consulter même sans signes apparents. Voici les principaux facteurs de risque :
Familiaux :
- Strabisme,
- Troubles sévères de la réfraction,
- Myopies sévères et précoces,
- Astigmatisme,
- Maladie ophtalmologique héréditaire.
Personnels :
- Prématurité, souffrance cérébrale, réanimation,
- Petit poids de naissance (inférieur à 1500kg),
- Surdité,
- Troubles neuromoteurs (paralysie cérébrale),
- Anomalies chromosomiques (trisomie 21),
- Exposition in utero à la cocaïne, l’alcool ,
- Anomalies du crâne,
- Toxoplasmose.
Par ailleurs avant deux ans, un certain nombre de détails doivent attirer l’attention des parents et les enjoindre à prendre rendez-vous pour un dépistage :
(Tableau issu du guide pratique mis en place par la Société Française de Pédiatrie)
Qui consulter ?
Le délai d’attente pour en rendez-vous chez un ophtalmologue pédiatrique peut être très long. Aussi en cas de doute, une consultation chez un pédiatre permet de donner un premier avis et d’orienter les parents vers tel ou tel spécialiste. De plus, si les troubles sont avérés, il est possible de prendre rendez-vous chez un orthoptiste qui commencera à faire travailler l’enfant sur sa vision, en attendant d’avoir le diagnostic de l’ophtalmologue.
L’importance d’une prise en charge rapide
Toujours selon le guide pratique de la Société Française de Pédiatrie, la précocité du diagnostic est particulièrement importante dans la réussite du traitement qui suivra. Par exemple dans le cas d’un strabisme, plus celui-ci est pris en charge tôt, plus il pourra être corrigé vite et surtout, voir ses conséquences sur la vision réduites.