Adoptée, je recherche mes origines [Vidéo intégrale]
La maison des Maternelles- 17 min 32 s
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Carmen Maria Vega a publié en 2019 Le chant du bouc chez Flammarion. Elle y retrace l'histoire de son adoption et de recherches qu'elle a fait pour retrouver ses origines.
Une adoption réussie
Sachant depuis son plus jeune âge qu'elle a été adoptée, Carmen Maria Vega en a fait sa force. Elle grandit dans une famille aimante et ne manque de rien. On lui dit que sa mère biologique était activiste et elle s'en fait une sorte de fantasme, qu'elle ne remet pas en question avant son adolescence :
"Je n'ai pas manqué d'amour du tout, sur le papier c'est une adoption réussie. Ce n'est que vers quinze ans que j'ai commencé à avoir une colère d'adolescente qui en voulait à sa mère de l'avoir abandonnée. D'ailleurs ma mère adoptive ne voulait pas que j'en veuille à ma mère biologique. "
Ses parents lui transmettent alors son dossier d'adoption, qui lui permet de découvrir son vrai nom, celui de sa mère, ainsi que le lieu où elle est née.
Une quête de ses origines
Carmen Maria Vega fait la connaissance en 2010 de Vincent Simon, porte-parole français de Rigoberta Menchu. Il lui propose alors de connaître son pays et de l'aider à faire des recherches sur place. Pendant 13 jours, ils mènent une véritable enquête pour retrouver les traces de la famille de Carmen, se heurtant au système compliqué d'un pays en très forte tension. Elle finit par retrouver l'acte de naissance de sa mère, puis son grand-père maternel qui lui apprend alors que sa mère vit en Belgique.
C'est ainsi que Carmen Maria Vega comprend que son adoption n'était pas légale. L'association en charge de son adoption a profité de la faiblesse d'une femme qui cherchait à fuir un pays en guerre. Ses parents adoptifs n'étant absolument pas au courant de ce fait.
Rencontre avec sa mère
Suite à ses découvertes, la chanteuse peut enfin rencontrer sa mère :
"C'était évidemment un moment bouleversant. J'ai compris qu'elle n'était pas du tout activiste. Elle était débordante d'amour et je n'avais pas les clés pour lui rendre cet amour. Physiquement, on se ressemble énormément. Aujourd'hui je ne ressens pas le besoin de la voir, j'ai des parents aimants. C'est difficile à comprendre pour elle, on se donne des nouvelles de temps en temps. "
Carmen Maria Vega a décidé de porter plainte avec d'autres personnes victimes de ce trafic d'enfants.