Patch, implant, anneau : les méconnus de la contraception
La maison des Maternelles- 2 min 59 s
- extrait
- tous publics
Du même programme
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles La maison des Maternelles à votre service diffusé le 21/11 | 33 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 22 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles La maison des Maternelles à votre service diffusé le 20/11 | 33 min
- La maison des Maternelles La maison des Maternelles Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 22 min
Selon une étude de Santé Publique France, seulement 3 à 4% des femmes concernées par la contraception auraient choisi le patch ou l'implant en 2016. Pourtant, cela peut-être une alternative à la pilule. Notre sage-femme Anna Roy nous explique ce qu’il faut savoir sur l’anneau vaginal, l’implant et le patch contraceptif.
Le patch : le contraceptif qui vous colle à la peau
Le patch contraceptif ressemble à s’y méprendre à un patch de nicotine pour arrêter la cigarette. Mais évidemment ce ne sont pas les mêmes produits qui passent à travers la peau. Comme la pilule, le patch est composé d’œstrogènes et de progestérone.
Attention, il n’est pas compatible avec l’allaitement ! Si vous n’allaitez pas, vous pouvez utiliser le patch uniquement 4 à 6 semaines après l’accouchement.
Anna Roy rappelle qu’il y a de nombreuses contre-indications comme pour la pilule œstro-progestative :
« Ce n’est pas parce que le contraceptif est un patch qu’on utilise ceux de ses copines. C’est un produit prescrit par une sage-femme ou un médecin. Ce patch peut se poser sur la partie supérieure du bras, sur les fesses ou sur l’estomac. Il n’empêche pas de faire du sport ou encore d’aller à la piscine. Il doit être changé une fois par semaine. Dans son utilisation il faut respecter un timing : trois semaines avec un patch, puis une semaine sans. »
Il faut rappeler que si le patch se décolle, il faut le repositionner dans les 24 heures !
Enfin, le patch est assez coûteux puisqu’il coûte 15 euros par mois et n’est pas remboursé par l’assurance maladie.
L’anneau : la protection intra-vaginale
L’anneau intra-vaginal se place au fond du vagin et libère localement des œstrogènes et de la progestérone. Comme le patch et la pilule, il est contre-indiqué en cas d’allaitement.
Anna Roy rappelle les précautions à prendre avec cet anneau :
« Il se pose 3 semaines et il faut l’enlever une semaine. Il faut replacer un nouvel anneau toutes les 4 semaines. Il peut arriver que l’anneau puisse gêner durant l’acte sexuel. Si vous le perdez, il faut le remplacer dans les 3 heures ! »
L’anneau n’est pas remboursé, lui non plus, par la sécurité sociale et coûte environ 16 euros.
L’implant : un contraceptif à porté de bras
L’implant est un petit dispositif de la taille d’une allumette que l’on insère sous la peau au niveau du bras. Une fois en place, l’implant ne se voit pas et a une durée d’action de 3 ans.
Contrairement aux deux autres, il est compatible avec l’allaitement et peut être posé à partir de trois semaines après l’accouchement.
Les inconvénients dépendent des utilisatrices. Certaines femmes présentent des saignements quotidiens tandis que certaines n’ont plus de règles avec l’implant. Certaines parlent de prise de poids ou de poussées d’acné. En cas de soucis avec votre implant, parlez-en avec votre médecin ou votre sage-femme.
Son prix est de 106 euros, pris en charge à 65% par l'assurance maladie (les 35% restant le plus souvent pris en charge par la mutuelle).