Mon bébé est allergique aux protéines de lait de vache
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L’allergie aux protéines de lait de vache touche environ 3% des jeunes enfants. Il en existe deux types :
- L’allergie lgE-médié, avec des manifestations immédiates après l’ingestion de protéines de lait de vache. Comme le gonflement des lèvres, des vomissements, de l’urticaire, et des risques de choc anaphylactique (manifestation extrême de l’allergie pouvant entraîner la mort).
- L’allergie non lgE-médié avec des manifestations retardées, par exemple 2 heures après l’ingestion. Cela peut causer des troubles gastro-intestinaux, des vomissements intermittents, une mauvaise prise de poids, de l’eczéma…
Attention, un enfant alimenté au lait maternel peut aussi souffrir d’APLV. Effectivement, si la mère mange des aliments qui contiennent des protéines de lait de vache, ces dernières vont pénétrer son lait.
APLV : Comment la diagnostiquer ?
Pour confirmer cette allergie, il faut un diagnostic clinique avant tout. Pour la forme retardée, il n’existe pas de test vraiment fiable. Le docteur Julie Lemale explique :
« Le meilleur test reste l’éviction / réintroduction. On va proposer un régime sans PLV au bébé pendant 2 à 4 semaines. Si on constate la disparition des symptômes et leur récidive lors de la réintroduction, on peut confirmer le diagnostic »
Pour les formes dites immédiates, les spécialistes font un dosage de l’igE spécifique (l’immunoglobuline E) via une prise de sang :
« C’est une classe d'anticorps produit par le système immunitaire. Le suivi des concentrations des IgE spécifiques dans le temps sera essentiel pour guider l’âge de la réintroduction du lait de vache. »
Comment faire pour les repas du bébé?
Si votre bébé est concerné, en cas d’allaitement maternel, vous devez exclure les produits laitiers de votre alimentation.
Pour les bébés nourris au biberon, il faut opter pour des formules à base d’hydrolysat poussé de protéines (HPP). Ainsi, les protéines de lait de vache sont découpées en minuscules morceaux et cela permet une meilleure tolérance. Il existe aussi des formules d’Acides aminés (FAA) ainsi que des préparations à base de protéines de riz hydrolysées. Quoiqu'il en soit, suivez toujours les recommandations du médecin qui suit votre enfant.
Si votre enfant entre en crèche ou à l’école, il faut également être vigilant. Le docteur Julie Lemale indique :
« Il existe des PAI (Projet d'Accueil Individualisé) avec l’ensemble des recommandations en terme alimentaire, la description des symptômes en cas de réaction allergique, la conduite à adopter et les médicaments à donner en fonction des symptômes observés. »
Si votre enfant est concerné, il est parfois nécessaire d’apporter ses propres repas.
Enfin, sachez que l’évolution de l’APLV se fait vers une guérison spontanée dans la majorité des cas, entre 1 et 3 ans.