Pour Noël, j'offre une poupée à un garçon
La maison des Maternelles- 3 min 6 s
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LMDM - Comment vous est venue l'idée de ce défi ?
Elisabeth Roman - À Noël dernier, j’ai décidé de demander à mes réseaux sociaux d’accepter ce challenge « Un poupon pour un garçon ». Les participants devaient offrir un poupon à leurs fils, à leur neveu, à leur petit-fils. Parce que c’est très important d’offrir une poupée à un garçon.
L’idée, en l’affichant sur les réseaux sociaux, est de donner envie à d’autres de le faire. Parce qu’aujourd’hui il y a très peu de personnes qui offrent un poupon à un petit garçon. Dans l’inconscient collectif c’est un jeu "de fille".
Ne trouvez-vous pas que les esprits changent sur les rapports au genre chez les enfants ?
Les mentalités évoluent sur ces questions de genre, mais pas non plus à vitesse grand V. Donc c’est important qu’on fasse tous des actions, comme celle-là, qui permettent justement d’aller dans ce sens.
Aujourd’hui on commence à accepter que les filles s’émancipent, qu’elles deviennent plus fortes etc. Pour les garçons, il faut essayer de les ouvrir plus à leurs émotions, à leurs sentiments, puisqu’aujourd’hui les injonctions pour les garçons sont : « Tu dois être fort ! » ; « Tu ne pleures pas. » ; « Le compétition c’est fait pour toi »…
Quel est l'apport d'un poupon pour un petit garçon ?
Il y a 2 choses à travers le poupon. J'en ai fait l’expérience en en offrant à des petits garçons. D’abord on offre un plus petit que soi : cela donne envie de prendre soin. On a envie aussi de lui parler. Tout cela apprend la gentillesse, l’empathie. Et s’ils ont envie un jour d’être papa, cela leur permet, quelque part, d’être déjà un peu dans leur rôle. Cela leur montre qu’il n’y a pas d’interdit.