Comment gérer le « non »
La maison des Maternelles- 1 min 27 s
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Il ne veut plus aller au lit, refuse catégoriquement de prendre un bain, pique une colère au supermarché… Votre enfant a grandi. Il est dans sa phase du « non ». Il vous teste. Cela peut être compliqué à gérer pour les parents et pour le couple, c’est pourquoi Aurélie Callet et Clémence Prompsy, psychologues et créatrices de Kidz et Family, ont co-écrit un livre Je ne veux pas, aux éditions Au Fil de Soi. Un recueil de bons conseils et d’astuces pour faciliter le quotidien entre les parents et les enfants, comme le rappelle Aurélie :
« L’idée du livre est que l’on se rend compte que beaucoup de conflits naissent pour toutes les choses du quotidien, que l’on va devoir faire toute sa vie : se laver les dents, aller se coucher, s’habiller… Les parents se fâchent et manquent un peu d’imagination. Et nous ce que l’on voulait ce n’était pas dire ce qu’il ne fallait pas faire, car cela les gens le savent très bien, mais plus donner un maximum de trucs, d’astuces, de règles d’or en étant sûres qu’il y en ait au moins une ou deux qui marcheront pour décanter certaines situations. »
Des situations qui peuvent nuire également à l’équilibre du couple. Clémence a un conseil :
« Il vaut mieux aller tous les 2 dans le même sens. On dit souvent qu’il ne faut pas contredire l’autre parent. Le secret c’est de faire équipe et choisir des priorités ensemble. »
Dans leur livre, les 2 spécialistes livrent des pistes pour aider les parents. Une des plus importantes est de ne pas chercher à raisonner un enfant en colère car il n’a pas, avant ses 7 ans, la maturité nécessaire pour gérer ses émotions. Elles recommandent également d’établir des règles. Si vous amenez le jeu pour solutionner les problèmes du quotidien, votre enfant devrait être plus réceptif.
Si par exemple, il est en train de jouer aux petites voitures et qu’il est l’heure d’aller prendre le bain. Vous lui signalez. Mais, il refuse. Aurélie a une idée pour qu’il accepte de venir se laver :
« Ce qu’il faut alors, pour ne pas passer pour un gros « casseur d’ambiance » auprès de son enfant, c’est de lui dire, dans ce cas de figure : " Est-ce que tu penses que tes petites voitures elles coulent ou elles flottent ? Est-ce qu’elles savent plonger ? " Et là votre enfant va se dire : " Ok, ça a l’air vachement plus cool. " Le jeu prend alors une dimension plus sympa, et là, a priori, il va suivre beaucoup plus facilement. »