L'hypnose pour soulager les enfants hospitalisés
La maison des Maternelles- 59 s
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Antonin,11 ans, souffre de calculs rénaux, un mal très douloureux. Avant d’être opéré, il a dû faire une prise de sang. Avec sa mère, il s’est rendu aux urgences pédiatriques de l’hôpital Saint-Joseph, qui propose une méthode originale : l’hypnose. Et c’est Laure, la puéricultrice du service qui mène la séance :
« Nous utilisons l’hypnose dès que l’enfant a bien acquis la parole, pour tous les soins qui sont générateurs de stress, d’inconfort, ou de douleur. Donc les prises de sang ou lorsque l’on doit faire des sutures. »
Que ce soit à l’hôpital Trousseau, à Paris, Saint-Joseph à Marseille ou à ceux de Bordeaux, Nîmes et Saint-Etienne, l’hypnose se pratique auprès des enfants avec comme vocation première : soulager la douleur. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) la définit même comme étant « une des pratiques non conventionnelles les plus intégrées à l’offre de soin conventionnelle ».
À Saint-Joseph, Laure va, durant tout le temps de la prise de sang, accompagner le garçon qui a choisi de visualiser une fête foraine. Mais ici, pas question de nier la douleur. Elle pratique une hypnose « conversationnelle » qui permet à l’enfant de rester conscient de lui-même et de ce qui lui arrive, comme elle l’explique :
« En pédiatrie, on va vraiment profiter de leur imagination pour leur proposer un récit métaphorique. On emmène l’enfant quelque part, on crée une aventure. Si on doit, par exemple, lui faire une suture, il va ressentir le point qu’on lui fait. Donc on va l’intégrer dans un récit où, s’il combat avec un méchant il reçoit une flèche. Et à ce moment-là cela devient beaucoup plus acceptable, entre guillemets, que d’avoir une suture et d’être à l’hôpital. »
L’hypnose s’intègre donc totalement aujourd’hui dans l’offre de soins, et peut permettre « d’apporter une réponse à des symptômes fréquents mal contenus par la médecine conventionnelle », comme le rappelle l’Inserm.