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Parent solo : trucs et astuces pour s’en sortir

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57 s

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Disponible jusqu'au 19/01/2038

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L’année où elle devient maman solo, Valérie Roumanoff perd son appartement et son emploi. Désespoir, tristesse, peur… Elle passe par toutes les émotions et doit aussi être là pour son enfant qui a besoin d’apprendre à gérer la séparation et ses émotions. Alors l’hypnothérapeute va prendre le parti du rire et de l’humour pour traverser cette période houleuse. Elle partage ses conseils dans son ouvrage, Parent solo, avec (ou sans) l’aide de l’autre parent, élever ses enfants avec un peu de bienveillance » aux éditions Eyrolles. En voici quelques uns. 

On positive

Quand on décide de faire un enfant, on ne se dit pas que l’on va se séparer dans la foulée. Il est naturellement difficile d’accepter la situation et ce changement qui n’a pas été souhaité. C’est là qu’il faut se dire que cette situation émotionnelle compliquée est passagère.

« Peut-être que pour l’instant ce n’est pas facile, rappelle Valérie Roumanoff. Mais ça ne va pas durer.  Donc il faut changer de regard en se disant que ce n’est pas catastrophique, que ce n’est pas évident mais qu’on peut y arriver. »

Parent solo = plus de complicité

Elever son enfant seul peut s’avérer effrayant. Mais la séparation offre un avantage considérable : la possibilité de passer plus de temps ensemble. L’attention, l’éducation ne sont plus partagés entre les deux parents. C’est un tête à tête avec l’enfant qui peut permettre de faire des choses avec lui qui était impossible avant. L’hypnothérapeute parle même de « construire une relation plus précieuse, et plus individuelle. » Il ne faut cependant pas être excessif et créer une relation fusionnelle trop forte qui ne laisserait plus la place à l’autre parent, et pourrait s’avérer néfaste dans la construction de l’enfant. 

Est-ce que j’en parle à mon enfant ?

Il ne faut surtout pas TOUT dire à l’enfant. Tous les sujets ne le concernent pas. Par contre il faut communiquer sur les aspects pratiques comme le conseille Valérie Roumanoff : 

« Il a besoin de savoir où il va habiter, quand il va voir sa mère, son père… Il a besoin d’avoir des repères. »

Le conseil absolu

On ne déblatère pas sur l’autre parent ! Cela peut s’avérer très tentant mais surtout on garde sa colère et sa rancœur pour les discussions entre amis ou en famille. L’enfant ne doit pas devenir un confident.

« Il sait qu’il est le fruit de deux parents. Cela va donc le couper en deux, le tirailler, explique l’auteure. En attaquant une partie de son identité, il va croire que cette identité est mauvaise. Donc forcément cela ne va pas lui faire du bien. »

A noter:

« Parent solo, avec (ou sans) l’aide de l’autre parent, élever ses enfants avec un peu de bienveillance » de Valérie Roumanoff, aux éditions Eyrolles.