Bien se soigner pendant sa grossesse
La maison des Maternelles- 1 min 11 s
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Attention aux petits microbes
Être enceinte ne veut pas dire être en sucre ! Mais il faut quand même rester vigilante. La grossesse provoque une modification du système immunitaire, ce qui peut rendre la future mère plus sensible aux microbes et aux virus. Contracter une maladie bénigne lorsqu’on est enceinte peut faire courir un risque au fœtus de développer une pathologie plus grave.
Concernant les microbes comme le rhume, la gastro ou la grippe, il faut savoir abandonner ses mauvaises habitudes médicamenteuses : les symptômes d’origine virale vont, la plupart du temps, partir tout seul. En cas de fièvre ou de vomissement, la règle numéro un est de s’hydrater un maximum. Le médicament doit passer en second recourt. Pensez aux remèdes de grand-mère !
Quels médicaments dans un second temps ?
Tout d’abord il est important de rappeler la règle suivante : pas d’automédication ! Avant toute prise de médicament, il faut consulter son médecin ou sa sage-femme.
Lorsqu’une femme est enceinte, afin de soigner un rhume, il faut penser de manière simple : avec du sérum physiologique ou du spray à l’eau de mer, ou bien encore une infusion miel-citron. En cas de fièvre, on privilégie le paracétamol mais surtout pas d’antibiotiques systématiquement.
Concernant, l’ibuprofène, cela ne pose pas de problème d’en prendre sauf au cours du dernier trimestre de la grossesse. À partir de la vingt-quatrième semaine, cela peut entraîner des soucis de vascularisation fœtale, des problèmes de reins ou cardiaques.
L’aspirine, quant à elle, peut déjà être prescrite à des femmes enceintes de manière préventive pour, par exemple, fluidifier le sang pour celles qui font de l’hypertension. Dans tous les cas, à partir du sixième mois, il faut éviter les doses de plus de 500 mg par jour.
La prise d’antibiotique, quant à elle, dépend des profils. Certains types d’antibiotiques sont contre-indiqués comme les quinolones, prescrits lors des infections urinaires. Dans ces cas-là on ajuste en fonction de l’antibiogramme. Mais les dérivés de la pénicilline, eux, sont compatibles selon les cas.
Et concernant les maux propres aux femmes enceintes ?
Quand la femme enceinte est sujette aux nausées, la médication n’est pas conseillée. Parce que les médicaments ne sont pas efficaces et les traitements ne font pas l’unanimité chez les médecins. En cas de nausée, il est préférable de se tourner vers l’homéopathie, tout aussi profitable et sans risque.
Pour soulager le dos ou encore les sciatiques, il faut privilégier l’ostéopathie et la kinésithérapie. Les antidouleurs pendant la grossesse doivent être limités d’autant plus que les médicaments les plus efficaces restent les anti-inflammatoires, totalement interdits au troisième trimestre de grossesse.
Quelles sont les recommandations pour les vaccins ?
Le vaccin contre la grippe est plutôt conseillé. D’autres sont interdits mais le médecin voit alors cela au cas par cas. On distingue deux types de vaccins :
- Les vaccinsinactivés qui contiennent des agents infectieux qui ont été tués : celui de la grippe, la coqueluche par exemple.
- Les vaccins vivants atténués. Ils contiennent un agent infectieux vivant comme celui de la rubéole, ou de la fièvre jaune.
Enceinte, préserver les médecines douces !
L’homéopathie peut être une bonne solution pour se soigner pendant la grossesse, notamment en cas de rhume et de grippe. Mais prudence avec le « tout homéopathie » qui peut engendrer des retards de prise en charge : il faut consulter et toujours se référer à son médecin ou un médecin homéopathe.
Concernant la phytothérapie basée sur les plantes, elle peut être utilisée à condition que le traitement soit prescrit par un spécialiste. Il faut faire attention aux huiles essentielles. Elles ne sont pas toutes bonnes pour les femmes enceintes. Il ne faut donc pas choisir ces remèdes à la légère sous prétexte qu’ils sont naturels.
Les activités de médecines douces comme le yoga, la méditation, ou le Reiki (à découvrir dans notre vidéo) peuvent être de bon moyen de soulager certains maux et permettent de favoriser le bien-être émotionnel des jeunes mamans. Mais comme toutes les médecines douces non conventionnelles, elles ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
L’acupuncture est une pratique désormais conseillée par La Haute Autorité de Santé. Il s’agit d’une médecine chinoise traditionnelle très en vogue depuis quelques années. Elle peut être très bénéfique pour soulager les maux du dos comme les sciatiques, les lombalgies etc. En cabinet médical, la grande majorité des praticiens sont conventionnés dans cette spécialité. Cela permet une part de remboursement et quelques mutuelles proposent des forfaits pour prendre en charge une partie des séances.
En résumé, pendant votre grossesse :
- Bannissez l'automédication.
- Prenez conseil auprès de professionnels de santé : pharmacien, médecin ou sage-femme, ils sont nombreux autour de vous pour vous accompagner.
- Pensez aux remèdes de grand-mère.
- Tournez-vous vers les médecines douces, toujours accompagnée d'un professionnel.