Familles ukrainiennes : la vie en France, loin de la guerre
La maison des Maternelles- 4 min 33 s
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Marta et ses 2 enfants, Ostap, 5 ans, et Solomiya, 2 ans, auront voyagé 2 jours et 2 nuits en car pour rejoindre la France. Anne-Sophie et ses 3 enfants, qu’ils connaissaient grâce à une association culturelle franco-ukrainienne, les accueillent dans leur maison, en Vendée. Anne-Sophie raconte :
« Quand la guerre a débuté, on a été très inquiets pour nos amis. J’ai envoyé un message à Marta pour avoir des nouvelles. Sur le moment, elle m’a dit qu’il n’y avait pas de problème. Le message d’après était : « Est-ce que tu penses que vous pouvez nous accueillir ? » Elle venait de prendre la décision. Il fallait qu’elle aille vite pour ne pas reculer. »
Marta raconte en avoir beaucoup parlé avec Taras, son mari, resté en Ukraine : une décision « très difficile », précise la jeune femme. Des valises préparées à la hâte, dans laquelle la mère de famille a emmené « des jouets et quelques livres » pour les enfants, mais aussi leurs tenues traditionnelles ukrainiennes : « Comme ça, on va se sentir comme à la maison. »
Régulièrement, la famille prend des nouvelles de Taras, raconte Marta :
« Je l’appelle plusieurs fois par jours, et surtout le soir, pour dire bonne nuit. Pour Ostap, c’était très difficile, il a pleuré avant de partir, et aussi pendant les 2 jours du voyage. Solomiya n’a pas pleuré mais elle parle très souvent de son papa. Ostap réclame que son père nous rejoigne. »
Malgré l’éloignement de son conjoint et les difficultés auxquelles la famille, qui a tout quitté, doit faire face, Marta est soulagée que ses enfants puissent vivre en paix :
« Ici, ils voient la vie normale, où les enfants vont à l’école, jouent ensemble. C’est vraiment important pour mes enfants aussi. »