Sylvain Schrutt : un gendre insoupçonnable

Faites entrer l'accusé

Émeline était encore une adolescente quand elle a découvert sa mère, Ghislaine Leclerc, morte au pied de son lit, le 28 août 2010, à Volesvres, en Saône-et-Loire. Cette chef d'entreprise de 57 ans a été surprise alors qu’elle était sur le point de se coucher. Elle a reçu quatre balles ; le tueur a tiré de très près… Mais il n’a laissé aucune trace : ni ADN, ni empreinte, ni arme. Qui a tué cette mère de famille dynamique, si proche de ses trois filles ? Son premier mari fait office de suspect idéal : il a déjà été condamné pour un double meurtre ! Quant au dernier, un Tunisien d’une trentaine d’années, il doit beaucoup d’argent à Ghislaine, et le couple était en instance de divorce... Mais le tueur pourrait aussi bien se cacher parmi les hommes que la quinquagénaire, en quête d’amour, contactait sur Internet ! Un an et demi après la mort de Ghislaine Leclerc, c’est l’une de ses filles qui ouvre une autre piste, plus inattendue : celle d’un gendre dont le comportement l’étonne depuis le drame. L’homme, décrit comme arrogant et peu sympathique, ne montre aucune compassion. Comme si la mort de sa belle-mère ne changeait rien dans la vie de la famille. Et il a menti en assurant qu’il était en Alsace quand sa belle-mère a été tuée. Or, l’examen de sa téléphonie montre qu’il n’était pas si loin de chez elle… Et puis, surtout, Sylvain Schrutt cache un gros secret ! Une histoire d’amour qui pourrait bien constituer un mobile…