Sébastien Malinge, le meurtrier au tournevis
Faites entrer l'accusé- 1 h 28 min
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Il n’y a pas foule, le dimanche, à 7 heures du matin, sur le parking des Italiens, à Avignon. Surtout en automne... Alors, qu’est-ce que Michèle Martinez est venue y faire, ce 28 Novembre 2010 ?
Quand son corps est découvert, dissimulé derrière un transformateur électrique, le médecin légiste constate que : « Le cadavre échappe à toute description anatomique ». Manifestement, la sexagénaire est morte sur le coup, la tempe perforée par un tournevis.
Mais ce qui échappe à l’expert et aux policiers, c’est la raison pour laquelle l’assassin, l’a ensuite lapidée, jusqu’à la rendre méconnaissable. Pourquoi a-t-il pris le risque de se faire remarquer en mutilant le corps et en le déplaçant, alors qu’il avait « réussi » son forfait ?
Fallait-il que le tueur en veuille beaucoup à Michèle Martinez ou qu’il soit complètement fou pour s’acharner ainsi ?
Quelques jours avant le crime, l’hôpital psychiatrique de Montfavet a signalé la disparition de l’un de ses résidents. Mais la piste d’un déséquilibré tourne court. Comme celle du crime sexuel, car Michèle Martinez n’a pas été agressée sexuellement.
Depuis quelques mois, elle vivait chez sa fille, à quelques centaines de mètres de la scène de crime. Selon celle-ci, sa mère a dû sortir à l’aube pour acheter des cigarettes. Mais le tabac du coin est fermé le dimanche matin. Et il est difficile de croire à un crime de rôdeur, quand le porte-monnaie de la retraitée est encore plein, et dans sa poche !
Présenté par : Frédérique Lantieri