Nicolas Charbonnier, l'étrangleur de Strasbourg
Faites entrer l'accusé- 1 h 31 min
- indisponible
C’est une affaire comme la PJ en compte peu. Un dossier que les policiers de Strasbourg se sont transmis de génération en génération, jusqu’à mettre la main sur celui que la presse régionale a surnommé l’étrangleur de la Robertsau et permettre aux juges de refermer l’un des plus longs cold case de France !
L’affaire a commencé 27 ans plus tôt, quand une fillette de 10 ans a été violée dans son sommeil. Non content d’avoir pu abuser de l’enfant sans éveiller l’attention de ses parents, l’agresseur a nargué la famille pendant des semaines, lors d’appels téléphoniques terrifiants, dont Faites entrer l’accusé s’est procuré l’enregistrement. Des appels qu’il signait « Zorro » !
La police a tout tenté pour le localiser. Sans succès. Et l’homme a récidivé dans le même quartier résidentiel de Strasbourg. Il s’est attaqué à une lycéenne qu’il a violée et tuée pendant la nuit. Avant d’essayer de s’en prendre aussi à sa sœur. A l’époque, l’ADN n’existait pas, mais les policiers, ont miraculeusement réussi à relever un indice matériel capital. Une trace qu’ils conserveront précieusement jusqu’à ce que la police scientifique soit capable de l’exploiter !
Car le temps passe, et les recherches ne progressent pas. Même quand l’étrangleur récidive encore. Même quand la presse diffuse sa voix, à la demande du juge. Même si son mode opératoire permet aux policiers de rapprocher ces 4 agressions d’une affaire plus ancienne.
La justice finit par classer les 5 dossiers. Mais la PJ de Strasbourg n’oublie pas… Et quand la France modernise ses services d’enquête dans les années 2000, les policiers versent dans le tout nouveau fichier national des empreintes digitales, la seule trace que l’étrangleur ait laissé derrière lui. 27 ans plus tôt…
Présenté par : Frédérique Lantieri