Émission du jeudi 26 octobre 2023
Envoyé spécial- Décryptage & investigation
- 31 min 42 s
- Français
- plus que 4j
- tous publics
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L'enfer des vols d'identité
Un reportage de Corinne Langlois pour StudioFact -TV Presse.
José n’a jamais pu se marier ni reconnaître ses enfants à leur naissance… car un usurpateur l’avait déjà fait à sa place ! Sa vie est un cauchemar depuis qu’un escroc a subtilisé ses papiers d’identité dans un train, il y a vingt ans. Il a même été arrêté par erreur pour un crime qu’il n’avait pas commis. Comme José, chaque année en France, au moins 300 000 personnes seraient victimes d'usurpation d'identité et leur vie quotidienne deviendrait rapidement un enfer. Un chiffre en hausse constante depuis dix ans, avec l’essor des démarches en ligne. Pourquoi l’administration se laisse-t-elle si facilement berner par des usurpateurs sans foi ni loi ? Que risquez-vous si vos papiers d’identité sont subtilisés, ou simplement copiés par des usurpateurs ?
Léane est poursuivie par la SNCF pour des dizaines de billets de trains impayés sur des trajets… qu’elle n’a jamais empruntés. Une inconnue présente une copie de sa carte d’identité chaque fois qu’elle est contrôlée sans titre de transport et accumule des milliers d’euros d’impayés à son nom. Comment éviter le blocage de son compte bancaire ? Qui peut l’aider à retrouver cette usurpatrice pour l’empêcher de nuire ? Plus grave encore, Karim, lui, est poursuivi par des sociétés de crédit à la consommation… qui lui réclament des dizaines de milliers d’euros alors qu’il ne leur a jamais rien emprunté. Pourquoi police et justice ont-elles tant de mal à appréhender ces malfaiteurs et à juguler cette nouvelle forme de criminalité ?
Objectif première médaille olympique
Un reportage de Marianne Getti pour France TV presse.
Ils n’ont jamais participé aux JO, alors Paris 2024, c’est leur objectif. Ninon, Khalil, Duncan et Oriane ont sept mois pour décrocher une place parmi les athlètes qui représenteront la France l’été prochain. Ces sportifs, parmi les meilleurs dans leur discipline, ont accepté d’être suivis pendant leur préparation. "Envoyé spécial"a suivi les rebondissements de leurs sélections.
La perchiste Ninon Chapelle est devenue maman il y a trois ans sans interrompre sa carrière. Elle s’entraîne pour retrouver son meilleur niveau : elle doit franchir la barre de 4,73 mètres cette année. Le breakdancer Khalil Chabouni n’avait jamais imaginé rêver un jour des JO. En 2024, sa danse sportive est l’une des nouvelles disciplines olympiques et il compte bien en être. Il doit réussir à mener de front ses entraînements et ses études en troisième année de médecine. Un double défi.
Le marathonien Duncan Perrillat a quitté son emploi de secrétaire pour se consacrer à 100% à la course et à son obsession, les J0 2024. Pour gagner sa vie, l’athlète est aussi influenceur sur les réseaux sociaux. Plus il est visible, plus il attire des sponsors. La grimpeuse Oriane Bertone est une jeune prodige réunionnaise, l’une des meilleures chances françaises de médaille aux JO. A 18 ans, elle sacrifie tout à l’escalade. Loin de sa famille, elle s’entraîne plus de 6 heures par jour et enchaîne les compétitions dans l’espoir d’obtenir sa place pour Paris 2024.
Grands crus, grande misère
Un reportage de Julien Fouchet, Victor Di Bartolo, Floriane Chaume, Fabrice Fuzillier et Pascal Drapier.
A Margaux, Saint-Estèphe ou Pauillac, dans le Médoc, les vignes ont structuré le paysage. Leurs appellations ont fait de la région un fleuron du luxe à la française. Première étape de la confection de ces vins d'exception, les vendanges qui débutent à la mi-septembre. Une armée de l’ombre embauche alors chaque jour à l’aube jusqu'à la fin de la récolte. Des saisonniers roumains, bulgares, portugais ou espagnols fourmillent ainsi dans les vignes aux côtés de gens du voyage. Des milliers de petites mains que les châteaux préfèrent garder cachés…
De nombreux viticulteurs font appel à des sociétés prestataires qui embauchent une main-d'œuvre saisonnière souvent venue de l'étranger, payée au smic, parfois avec des conditions de travail très pénibles et des logements indécents. Des emplois éreintants, et surtout précaires, qui ne reflètent en rien le luxe des grands crus. Entre missions saisonnières et temps partiels, le secteur viticole a engendré un couloir de pauvreté le long de l’estuaire de la Gironde. Dans le Médoc, ce couloir se superpose à celui des crus les plus prestigieux...
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