Alain Fischer, président de l’Académie des sciences
Complément d'enquête- Décryptage & investigation
- 13 min 6 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Complément d'enquête Complément d'enquête Marseille : encore mineurs, déjà tueurs diffusé le 24/10 | 1 h 7 min
- Complément d'enquête Complément d'enquête Ferrero : les petits secrets du géant du chocolat diffusé le 17/10 | 1 h 13 min
- Complément d'enquête Complément d'enquête Stanislas : les dérives d'une école d'excellence diffusé le 10/10 | 1 h 9 min
- Complément d'enquête Complément d'enquête Exploités et maltraités : qui sont les nouveaux esclaves ? diffusé le 26/09 | 1 h 2 min
Pfizer s'est imposé comme le numéro un des laboratoires grâce à son vaccin contre le Covid-19. Mais après deux années record, l'entreprise connait depuis le mois de janvier une baisse de 30 % de ses bénéfices, à cause de la chute des ventes de vaccin. Alain Fischer, « monsieur vaccin du gouvernement » pendant la pandémie et président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, est aujourd'hui le président de l'Académie des sciences. Mais doit-on avoir peur du géant Pfizer, désormais perçu comme un « profiteur de crise » ? « Pfizer garde une responsabilité s’il s’avérait qu’il y ait une malfaçon sur ce vaccin, ce qui n’est pas le cas », a déclaré Alain Fischer.
Selon le bilan officiel de l’ANSM, avec plus de 156 millions d’injections Pfizer, 193.098 cas potentiels d’effets indésirables ont été remontés, dont de la myocardite et de l’hypertension artérielle. Mais les patients ont-ils été informés sur ces risques ? Selon Alain Fischer, « On a vacciné presque un million de personnes par jour en France. Statiquement, dans les jours qui suivent, un certain nombre de ces personnes, vont faire une embolie pulmonaire. Elle apparaît à juste titre dans ces données, mais elle n’est pas comptée comme liée au vaccin ». Quant au prix du vaccin, fixé à 19,50 euros, il a finalement été fabriqué pour la modique somme de moins de 1 euro, précise le contrat publié sur le site la Commission européenne. « Je pense que les prix auraient pu être plus bas », a-t-il ajouté. Mais Alain Fischer précise que les coûts de développement et les échecs coûtent de l’argent aux industriels. Néanmoins, il l’avoue, « le bénéfice est important, c’est sûr ». Tant d’interrogations pour les Français, mais aussi le monde entier, qui persistent encore aujourd’hui.
Présenté par : Tristan Waleckx