Général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris
Complément d'enquête- 15 min 29 s
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C’est au cœur du chantier de la cathédrale de Notre-Dame de Paris que notre équipe de Complément d’Enquête a pu glisser ses caméras, pour y évoquer notre patrimoine en danger. Ce sont des bâtiments, mais aussi, des œuvres d’art, des meubles, de la vaisselle, qui décors nos ministères et toutes nos institutions publiques. Un inventaire inédit nous est révélé aujourd’hui, qui montre que la moitié des pièces qui appartiennent à l’État, ont été perdues, volées ou détruites.
Notre invité est un habitué des palais de la République, le Général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris. Quand on lui parle du taux de disparition de biens, principalement de la vaisselle, pour le Général, rien de surprenant. Il n'y a pas de preuves concrètes de disparition : « Il faut vérifier les chiffres, évidemment ce n’est pas bien que des œuvres puissent disparaître. Mais ça veut dire quoi disparaître ? Ce sont des choses qui ont été reléguées ? Qui n’ont pas été comptabilisées ? Ce sont des vols ? », nous interroge-t-il.
Rappelez-vous, c’était le 15 avril 2019, la Cathédrale Notre-Dame de Paris s’enflamme. Nous revenons sur cet événement qui a marqué le monde, avec le Générale Jean-Louis Georgelin, qui est aux commandes de ce chantier de reconstruction titanesque. « C’est un de mes ancien aide de camp (...) qui m’appelle et qui me dit mon Général, Notre-Dame brûle (…) il me montre la flèche qui tombe et ensuite, c’est la grande nuit (…) une grande nuit de l’histoire de France, vous avez vu la réaction en France et dans le monde ? Ça a dépassé la communauté catholique. Je crois que les Français ont redécouvert vraiment que Notre-Dame était beaucoup au cœur de leur histoire. C’est d’où partent toutes les routes, ce n’est pas qu’un symbole ».
Présenté par : Tristan Waleckx