Cette semaine où les Gilets jaunes ont fait vaciller l'Etat
Cellule de crise- 1 h 31 min
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Au soir du 1er décembre 2018, les autorités sont sidérées.
Les manifestations des Gilets jaunes ont viré à l’insurrection. Dans toute la France, des centaines de blessés, des bâtiments publics attaqués, des forces de l’ordre prises à partie et totalement débordées.
Au cœur des heures les plus violentes, certains ministres et des policiers ont même redouté un renversement des institutions. Des manifestants appellent à converger vers l'Elysée le samedi suivant. Comment éviter qu'une telle crise se reproduise ?
Les autorités mobilisent tous les moyens à leur disposition. Congés reportés, missions de sécurité annulées : Près de 90 000 policiers et gendarmes sont mobilisés. Les gilets jaunes deviennent la priorité des services de renseignements. Les procureurs autorisent les arrestations préventives, demandent comparutions immédiates, des interdictions de séjour.
Le gouvernement n'avait pas pris la mesure de la crise. Le Président est confronté à des menaces physiques, l’opinion publique soutient le mouvement. Le pouvoir vacille.
De la préfecture en feu du Puy-en-Velay aux huis clos des réunions de l’Elysée, des couloirs des hôpitaux aux salles des tribunaux, Cellule de crise vous plonge dans le récit d’une folle semaine qui a donné des sueurs froides aux plus hautes autorités de l’Etat.
Un documentaire réalisé par Nolwenn Le Fustec.
Présenté par : Julian Bugier