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Tombouctou déjà-vu d'Emmanuelle Vo-Dinh - Festival d’Avignon
Festival d'Avignon- Arts & spectacles
- 1 h 42 min
- indisponible
- tous publics
Emmanuelle Vo-Dinh, une carrière internationale remarquée Emmanuelle Vo-Dinh a été formée à la danse classique et a enrichit son apprentissage à la Merce Cunningham School à New York. De retour en France, elle travaille entre 1991 et 1996 avec François Raffinot, ancien directeur du Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie. En 1997, elle crée sa première compagnie "Sui generis" avec laquelle elle s’intéresse au thème des émotions. Très vite en 1999, elle est lauréate d’une bourse Villa Médicis Hors les murs pour les recherches menées autour des émotions en collaboration avec le neurologue Antonio Damasio. Une chorégraphe anthropologue, dramaturge À partir de 2012, Emmanuelle Vo-Dinh est à la tête du Phare, Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie, avec lequel elle s’intéresse particulièrement aux sciences, à la fiction et à la narration, s’inspirant de phénomènes sociaux et physiologiques pour ses créations. Elle oriente progressivement ses travaux vers le théâtre en donnant une place importante à l’improvisation en studio. Plusieurs de ses travaux s’inspirent de recherches scientifiques et anthropologiques en abordant les thèmes des relations humaines, de l’absence ou encore de la schizophrénie. "Tombouctou déjà-vu" : une impression de déjà-vu La nouvelle chorégraphie vocale et narrative d’Emmanuelle Vo-Dinh intitulée "Tombouctou déjà-vu" met en scène sept personnages victimes d’un rêve étrange, l'apparition d’un souvenir passé impossible à clairement identifier. L’absence de repères et la sensation d’étrangeté amenées par ce sentiment de déjà-vu font naitre chez les protagonistes la conviction que tout est possible et réalisable. "J’ai longtemps pensé dans mon enfance que Tombouctou n’existait pas, et l’expression "aller à Tombouctou" revêtait pour moi, sans doute comme pour chacun, l’idée de partir dans un endroit inconnu évoquant par correspondance un lieu fantasmé, un espace où tout est possible" explique Emmanuelle Vo-Dinh dans son interview pour Theatre contemporain.net. "Tombouctou déjà-vu" : la question du vivre ensemble La communauté est au cœur de l’œuvre chorégraphique de l’artiste. "Tombouctou déjà-vu" évoque sur scène les rapports humains ; de la famille à la croyance religieuse, d’une pensée à l'appartenance à une tribu. "Mon rapport aux gens s'est transformé, c'est un regard plus politique et en lien avec ce qui se passe dans ma vie de directrice d'institution." (Voir l'interview ci-dessous). [[asset:video:211889 {"mode":"in_body","align":"none"}]]
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Emmanuelle Vo-Dinh, une carrière internationale remarquée Emmanuelle Vo-Dinh a été formée à la danse classique et a enrichit son apprentissage à la Merce Cunningham School à New York. De retour en France, elle travaille entre 1991 et 1996 avec François Raffinot, ancien directeur du Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie. En 1997, elle crée sa première compagnie "Sui generis" avec laquelle elle s’intéresse au thème des émotions. Très vite en 1999, elle est lauréate d’une bourse Villa Médicis Hors les murs pour les recherches menées autour des émotions en collaboration avec le neurologue Antonio Damasio. Une chorégraphe anthropologue, dramaturge À partir de 2012, Emmanuelle Vo-Dinh est à la tête du Phare, Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie, avec lequel elle s’intéresse particulièrement aux sciences, à la fiction et à la narration, s’inspirant de phénomènes sociaux et physiologiques pour ses créations. Elle oriente progressivement ses travaux vers le théâtre en donnant une place importante à l’improvisation en studio. Plusieurs de ses travaux s’inspirent de recherches scientifiques et anthropologiques en abordant les thèmes des relations humaines, de l’absence ou encore de la schizophrénie. "Tombouctou déjà-vu" : une impression de déjà-vu La nouvelle chorégraphie vocale et narrative d’Emmanuelle Vo-Dinh intitulée "Tombouctou déjà-vu" met en scène sept personnages victimes d’un rêve étrange, l'apparition d’un souvenir passé impossible à clairement identifier. L’absence de repères et la sensation d’étrangeté amenées par ce sentiment de déjà-vu font naitre chez les protagonistes la conviction que tout est possible et réalisable. "J’ai longtemps pensé dans mon enfance que Tombouctou n’existait pas, et l’expression "aller à Tombouctou" revêtait pour moi, sans doute comme pour chacun, l’idée de partir dans un endroit inconnu évoquant par correspondance un lieu fantasmé, un espace où tout est possible" explique Emmanuelle Vo-Dinh dans son interview pour Theatre contemporain.net. "Tombouctou déjà-vu" : la question du vivre ensemble La communauté est au cœur de l’œuvre chorégraphique de l’artiste. "Tombouctou déjà-vu" évoque sur scène les rapports humains ; de la famille à la croyance religieuse, d’une pensée à l'appartenance à une tribu. "Mon rapport aux gens s'est transformé, c'est un regard plus politique et en lien avec ce qui se passe dans ma vie de directrice d'institution." (Voir l'interview ci-dessous). [[asset:video:211889 {"mode":"in_body","align":"none"}]]