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Notre peur de n'être de Murgia au festival Avignon 2014
Festival d'Avignon- Arts & spectacles
- 1 h 10 min
- indisponible
- tous publics
Pour Notre peur de n'être, Fabrice Murgia entre en création avec des questions qui ont à voir avec les malaises, les crises et les aliénations propres à notre époque. Parmi les nouvelles générations, jeunes et moins jeunes, il existe au Japon leshikikomori, ceux qui refusent tout contact avec la société et avec les humains. Solitude voulue, souhaitée, pour tous ceux qui ne supportent pas la pression sociale trop lourde, trop contraignante. Avec Notre peur de n'être, Fabrice Murgia veut dépasser la vision négative souvent attachée aux nouvelles technologies pour mettre en lumière l'espoir d'un retournement possible qui favoriserait la naissance d'une contre culture. Selon lui, il n'est plus question de subir, mais de saisir le tournant que représentent ces nouvelles formes de communication. En lisant l'ouvrage du philosophe Michel Serres, Petite Poucette, il a été séduit par l'idée que nous sommes dans une nouvelle mutation à l'égale de celle qui a vu l'écrit prendre la place de l'oral, ou de celle qui a vu l'imprimerie modifier complètement le statut de l'écrit. Pour faire entendre cet espoir au milieu de cette nouvelle mutation, six acteurs « manipuleront la machine théâtrale tant sur le plan technique que narratif » avec l'énergie d'une jeunesse qui se doit d'être « plus raisonnable que ses parents ».
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Pour Notre peur de n'être, Fabrice Murgia entre en création avec des questions qui ont à voir avec les malaises, les crises et les aliénations propres à notre époque. Parmi les nouvelles générations, jeunes et moins jeunes, il existe au Japon leshikikomori, ceux qui refusent tout contact avec la société et avec les humains. Solitude voulue, souhaitée, pour tous ceux qui ne supportent pas la pression sociale trop lourde, trop contraignante. Avec Notre peur de n'être, Fabrice Murgia veut dépasser la vision négative souvent attachée aux nouvelles technologies pour mettre en lumière l'espoir d'un retournement possible qui favoriserait la naissance d'une contre culture. Selon lui, il n'est plus question de subir, mais de saisir le tournant que représentent ces nouvelles formes de communication. En lisant l'ouvrage du philosophe Michel Serres, Petite Poucette, il a été séduit par l'idée que nous sommes dans une nouvelle mutation à l'égale de celle qui a vu l'écrit prendre la place de l'oral, ou de celle qui a vu l'imprimerie modifier complètement le statut de l'écrit. Pour faire entendre cet espoir au milieu de cette nouvelle mutation, six acteurs « manipuleront la machine théâtrale tant sur le plan technique que narratif » avec l'énergie d'une jeunesse qui se doit d'être « plus raisonnable que ses parents ».