Retour vers: Apocalypse : Le crépuscule d'Hitler

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Écrit et réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle   Été 1943 : Hitler a envahi deux ans plus tôt l’URSS. Il veut faire basculer le cours de la guerre en engageant à Koursk un gigantesque assaut de chars contre les forces soviétiques. Il ne sait pas que c’est la dernière fois que ses troupes engagent l’offensive à l’Est. Le débarquement allié de juin 1944 détermine un groupe de généraux allemands à tuer Hitler, qui réchappe de cet attentat plus convaincu que jamais de poursuivre son destin mortifère. Mois après mois pourtant l’étau se resserre inexorablement. Affaibli par la maladie, acculé, traqué, Hitler se terre dans son bunker berlinois, à six mètres sous terre. Alors que tout crie que la guerre est perdue, il reste persuadé que la Providence est avec lui et s’obstine à refuser la reddition, condamnant son pays à l’autodestruction. Après avoir mis l’Europe à feu et à sang, sacrifié son propre pays sur l’autel de ses infernales ambitions, le tyran met fin à ses jours le 30 avril 1945.   Le grand choc  Été 1943. Hitler entend faire basculer le cours de la guerre : les blindés flambant neufs qu’il attendait fébrilement sont enfin massés à la frontière ukrainienne, à Koursk, afin de saigner à blanc les forces soviétiques. Commence alors la plus grande bataille de chars de l’histoire : c’est une boucherie de fer et de sang, pourtant la percée allemande n’a pas lieu. Ce revers s’accompagne de l’ouverture d’un second front en Sicile, où les Alliés ont débarqué, qui oblige Hitler à diviser ses forces entre l’Est et l’Ouest. Le dictateur nazi ne peut même plus compter sur le soutien de son fidèle allié Mussolini, destitué et incarcéré en Italie, qu’il fait libérer par une opération commando. Alors que la situation s’embourbe à l’Est, que les sous-marins allemands sont mis en difficulté dans l’Atlantique, en Allemagne l’aviation alliée lance une campagne de bombardement intensif des villes, mettant à genoux une population qui continue pourtant de croire aux promesses de victoire de son Führer.   Le dernier acte Janvier 1944 : sur tous les fronts, l’armée allemande ne parvient plus à enrayer son inexorable recul. Dans leur fuite, les soldats détruisent les preuves de leurs crimes innommables. Cela ne suffit pas à dissimuler la macabre réalité des camps de la mort aux soldats de l’Armée rouge qui marchent sur le Reich. Au Berghof, le petit cercle d’intimes du Führer est trop occupé à fêter le mariage de la sœur d’Eva Braun pour voir venir le Débarquement allié qui surprend toutes les prédictions allemandes.  L’étau se resserre irrémédiablement sur le Führer, qui s’obstine, car il réchappe à un attentat à la bombe, et y voit un signe de la Providence. Il fait enrôler des adolescents et des vieillards pour servir de chair à canon et défendre ce qui reste du Reich. La propagande continue de crier victoire alors que tout indique que la guerre est perdue. Affaibli par la maladie, acculé, traqué, Hitler finit par se terrer dans son bunker berlinois à six mètres sous terre, d’où il continue de mener son pays à la ruine.