L'écologie n'échappe pas aux disparités de genre. Les hommes seraient moins sensibles à l’écologie que les femmes : une étude suédoise publiée en juillet 2021 a comparé les habitudes de consommation d’hommes suédois célibataires et de femmes suédoises célibataires. Et les résultats montrent que les hommes émettent davantage de gaz à effet de serre que les femmes. 16% de plus précisément. Cette différence s’explique surtout par le fait que les hommes ne consomment pas de la même manière que les femmes.
Quels types de consommation conduit les hommes à polluer plus que les femmes ?
Ensuite, et même si ce n’est pas la cause principale du "surplus" de pollution des hommes, d’autres études ont déjà montré que l’alimentation jouait un rôle. Par exemple, selon une étude menée en Allemagne en 2012, les hommes mangeraient 28% de viande de plus que les femmes, tandis que les femmes mangeraient 40% de légumes de plus par rapport aux hommes. Or un régime un peu plus végétal, c’est meilleur pour la planète.
Pourtant, en adoptant le régime des femmes, leurs émissions pourraient baisser de 14,8 mégatonnes d’équivalent CO2. Ça représente une réduction de leurs émissions d’environ 12% d’après cette même étude allemande. Mais tous ces chiffres n’expliquent pas exactement pourquoi cette différence...
Pourquoi les hommes ne sont pas plus écolo ?
Ça peut sembler un peu caricatural comme ça, mais ça a de vraies conséquences sur l’environnement.
Réduire les inégalités homme-femme sur l'écologie : y a des solutions ?
Côté efficacité, des études suggèrent qu’avec un marketing "masculin" , on peut convaincre davantage d’hommes de privilégier des produits plus écolo, ou de contribuer à des campagnes pour l’environnement. Mais en faisant ça, on ne prend pas le problème à la racine.
La première chose à faire, ce serait donc de déconstruire ces stéréotypes. Dans sa tête à soi, pour commencer, et puis dans la tête des autres, aussi. Pourquoi l’écologie devrait être une affaire de femmes ?
Et la deuxième… De faire davantage de recherche sur le sujet ! Les études sont encore assez peu nombreuses en la matière, alors qu’elles sont importantes pour comprendre jusqu’où va ce fossé dans les comportements et comment le combler efficacement.